Accueil de la première cohorte d’étudiants, démarrage des cours, installation des laboratoires, création de partenariats avec les entreprises du milieu, mise sur pied d’une association étudiante… la première année d’existence du programme de baccalauréat en génie mécanique au campus de l’UQTR à Drummondville a été bien remplie. Et la suite s’annonce prometteuse, comme en témoignent les projets en cours ainsi que le dynamisme des étudiants et de l’équipe du Département de génie mécanique.
Lancé à l’automne 2017, le baccalauréat en génie mécanique (cheminement coopératif) du campus de Drummondville a accueilli 21 étudiants (dont 6 femmes). «Nous avions prévu un nombre de 20 inscriptions pour ce premier trimestre. Notre objectif est atteint», se réjouit Luc Laperrière, directeur du Département de génie mécanique.
Dès leur arrivée, neuf étudiants de cette première cohorte ont pu bénéficier de bourses d’accueil totalisant plus de 14 000 $, attribuées avec la collaboration de la Fondation de l’UQTR.
Implication des étudiants
Les nouveaux inscrits en génie mécanique n’ont pas perdu de temps pour faire leur marque au campus de Drummondville. Le groupe a terminé premier devant les étudiants des autres programmes, lors des compétitions amicales de début de trimestre.
Pendant l’année, les futurs ingénieurs ont aussi décidé de se doter de leur propre association étudiante. Cette dernière, en cours de structuration, sera opérationnelle dès l’automne 2018. «La dynamique est très bonne dans notre groupe. Tout le monde se connaît, il y a de l’entraide et les étudiants sont sérieux et à leur affaire», constate l’étudiante Noémie F. Verville.
Contribution des personnes-ressources
Pour favoriser le démarrage du programme en génie mécanique, de nouveaux intervenants ont été embauchés au campus de Drummondville: le professeur Marc-André Gaudreau et le professionnel Jean-Simon Roy. Tous deux contribuent grandement au succès du projet par leur dynamisme et leur dévouement. «Ils travaillent très fort au développement du format coopératif à Drummondville et sont toujours là pour nous appuyer et répondre à nos besoins», souligne Michel Fortin, l’un des étudiants.
Collaboration avec les entreprises
La réussite du nouveau programme repose fortement sur l’établissement de partenariats avec les entreprises de la région centricoise. Déjà, près d’une vingtaine d’entre elles ont signé des ententes avec l’UQTR, ce qui leur permettra notamment d’accueillir des étudiants stagiaires, de soumettre des problèmes réels aux futurs ingénieurs ou de participer à des projets de recherche. «Jusqu’à présent, toutes les entreprises que nous avons sollicitées pour la signature d’une entente de partenariat ont répondu oui», rapporte le professeur Gaudreau.
À la fin février, les étudiants en génie mécanique ont pu rencontrer des dirigeants d’entreprises de la région, lors d’un café-causerie. Cette activité de réseautage a réuni de nombreux participants. «C’est une chance en or qui nous a été offerte pour découvrir les entreprises d’ici et ce qu’elles peuvent nous offrir. Je trouve ça très avantageux, surtout que je souhaite travailler à Drummondville après mon baccalauréat», commente Noémie.
En début mars, des entreprises ont aussi offert aux futurs ingénieurs des conférences et des visites industrielles. De plus, les liens se sont renforcés avec le Cégep de Drummondville, où les étudiants de l’UQTR ont partagé une activité de laboratoire avec de futurs techniciens en génie mécanique.
Laboratoires déjà bien aménagés
Pour la première année, 400 000$ ont été investis par le biais de la Fondation de l’UQTR afin d’équiper les laboratoires en génie mécanique de Drummondville. «Déjà, les laboratoires sont fonctionnels, mais d’autres équipements s’ajoutent constamment pour suivre le cursus des étudiants et compléter l’aménagement», explique Jean-Simon Roy.
Les étudiants bénéficient d’un laboratoire en informatique équipé de logiciels spécialisés en génie mécanique. Ils ont aussi accès à un second laboratoire où plusieurs machines permettent, entre autres, l’apprentissage des méthodes de fabrication, des propriétés des matériaux et de l’automatisation. «Nous ne manquons de rien dans les laboratoires, indique l’étudiant Jérémie Besmargian. Les appareils sont tout neufs et les labos sont bien équipés.»
Un programme apprécié
Les étudiants interrogés se disent heureux de leur choix de programme universitaire. «J’ai reçu un bon encadrement dès mon arrivée à l’UQTR, affirme Jérémie. Les relations entre les étudiants et les professeurs sont excellentes. Je me suis inscrit ici parce que c’est près de chez moi, parce que c’est un programme coop et que les groupes d’étudiants sont petits, ce que j’apprécie.»
La formule coopérative a aussi été un argument déterminant pour Noémie. Elle apprécie également le campus centricois : «Étudier à Drummondville me permet de me rapprocher de ma famille. Les déplacements vers le campus sont beaucoup plus faciles qu’à Montréal, où j’étudiais auparavant. L’emplacement du pavillon de l’UQTR, au cœur de la nature, nous fournit aussi un environnement calme, propice à l’étude».
Les futurs ingénieurs mentionnent également qu’ils se sentent appuyés dans leurs études par les entreprises de la région, parce que ces dernières ont souhaité et financé la venue du baccalauréat en génie mécanique à Drummondville. «C’est bien de savoir que notre programme part d’une volonté du milieu et que les entreprises nous attendent et souhaitent nous embaucher», d’ajouter Noémie.
Poursuivre le développement
L’équipe du Département de génie mécanique entend poursuivre ses efforts pour déployer le nouveau programme centricois et instaurer une culture partenariale avec l’industrie régionale. «Drummondville est un milieu très effervescent que j’aime comparer à l’Allemagne du Québec! Les entreprises manifestent des besoins en génie mécanique et le potentiel de développement de notre programme, avec leur collaboration, est très grand», affirme le directeur Luc Laperrière.
Les membres du Département impliqués à Drummondville voient encore plus loin : «Tout comme en Allemagne, nous voulons renforcer les liens entre notre programme et les entreprises pour implanter une formule d’alternance travail-études, appelée aussi modèle dual. Les futurs ingénieurs pourront ainsi parfaire leur formation tout en travaillant en entreprise deux jours par semaine. Nous explorons cette formule car nous croyons que Drummondville est l’endroit parfait pour l’implanter», de déclarer le professeur Gaudreau.