Projet portant sur les effets de la pandémie sur la santé des communautés universitaires

Les professeures Marie‑Pier Vaillancourt‑Morel (Département de psychologie) et Andrée‑Anne Marchand (Département de chiropratique) font partie d’une équipe interdisciplinaire qui s’intéresse aux conséquences de la pandémie de la COVID-19 sur la santé globale des communautés universitaires du Réseau des Universités du Québec. Ce projet permettra de tracer un portait exhaustif de l’état de santé actuel de ces communautés et, ainsi, éclairer la mise en place de mesures de soutien pour les personnes les plus vulnérables.

Les premières données récoltées auprès de la population chinoise sont préoccupantes, révélant que 35 % des personnes confinées durant la pandémie de la COVID-19 ont vécu de la détresse psychologique. Au Québec, la fermeture des milieux éducatifs a fait partie de la première vague des mesures préventives. Les membres de la communauté universitaire ont donc été parmi les premiers à être affectés par ces mesures. Cela fait donc maintenant plus d’un mois que l’ensemble de notre communauté est confiné à domicile, mais aucune étude d’envergure ne s’est intéressée aux répercussions de ce confinement. Cette équipe de chercheurs tracera donc un portrait exhaustif de la santé globale à court, moyen et long termes des communautés des Universités du Québec tout en identifiant certains groupes étant plus enclins à vivre de la détresse.

Participez à l’étude: https://sondages.uqac.ca/797643/

Les chercheurs de l’UQTR désirent donc inviter l’ensemble de la communauté universitaire à participer à leur étude, c’est-à-dire les étudiants, les employés de soutien, le personnel professionnel, les chargées de cours et les professeurs. Cette participation consiste à compléter des questionnaires en ligne une première fois, suivie de relances à plusieurs reprises durant les trois prochaines années, s’ils le désirent. Le temps estimé pour répondre est de 25 minutes et les données recueillies demeureront strictement confidentielles.

Bien que le risque de décès demeure la conséquence directe la plus alarmante de la COVID-19 et que les répercussions financières ont rapidement été comblées par des Fonds d’urgence aux étudiants tels que celui de l’UQTR, les effets psychosociaux des mesures de confinement doivent également être pris en charge. Il est donc primordial de comprendre comment la communauté universitaire est affectée actuellement afin d’orienter la mise en place de mesures de soutien pour répondre aux besoins les plus criants. Ce projet de recherche permettra de porter un regard spécifique sur la réalité à l’UQTR.

Ce projet, mis sur pied par des chercheurs de l’UQAC, en l’occurrence Danielle Maltais et Christiane Bergeron-Leclerc, met à contribution les expertises de plusieurs professeurs en provenance de toutes les constituantes des Universités du Québec. À l’UQTR, ce projet est mené par Marie-Pier Vaillancourt-Morel, professeure au Département de psychologie et Andrée-Anne Marchand, professeure au Département de chiropratique.

Avant de compléter les questionnaires, vous aurez accès à plus d’informations sur les objectifs spécifiques et le déroulement de cette étude.