Le premier juin dernier, trois vice-doyens à la recherche – une nouvelle fonction créée en vertu d’un projet pilote – sont entrés en poste à l’UQTR. Il s’agit de la professeure Catherine Briand (secteur de la santé), du professeur Hugo Germain (secteur des sciences naturelles et génie) et de la professeure Chantal Plourde (secteur des sciences humaines et sociales).
La nomination de ces trois nouveaux vice-doyens à la recherche vise à accroître l’efficacité du Décanat de la recherche et de la création (DRC), améliorer l’accompagnement offert aux chercheurs, en particulier les chercheurs émergents, offrir une meilleure représentation du DRC à l’interne et à l’externe et encourager la relève en gestion académique à l’Université.
Vice-doyenne à la recherche – secteur santé
Catherine Briand (Ph. D.) est professeure au Département d’ergothérapie de l’UQTR, chercheuse au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CR-IUSMM), fondatrice/directrice du Centre d’études sur la réadaptation, le rétablissement et l’insertion sociale (CÉRRIS) et membre du Réseau intersectoriel de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ).
Ses intérêts de recherche portent sur l’amélioration des pratiques en santé mentale ainsi que sur l’inclusion sociale des personnes et la lutte aux préjugés en matière de santé mentale. Ses projets touchent notamment l’implantation et l’évaluation des meilleures pratiques axées vers le rétablissement et les enjeux d’utilisation des données probantes dans les pratiques. Elle dirige le Centre d’apprentissage santé et rétablissement, le premier Recovery College au Québec à portée provinciale, qui offre des formations dans un espace d’apprentissage mixte entre coapprenants d’horizons différents. Elle mène des projets intersectoriels auprès de multiples partenaires et croit à l’importance du respect des expertises de chacun, dont le savoir issu de l’expérience.
Vice-doyen à la recherche – secteur sciences naturelles et génie
Hugo Germain est professeur au Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR depuis 2012. Il a de nombreux liens internationaux notamment avec la France, l’Allemagne, la Colombie et l’Inde. Il enseigne d’ailleurs la microscopie confocale en cellules vivantes en Inde et organise une école d’été internationale en biologie végétale pour les étudiants de diverses universités québécoises en Inde ainsi qu’en Colombie.
À l’UQTR, le professeur Germain est très impliqué depuis plusieurs années, notamment en siégeant à la sous-commission de la recherche. À l’échelle provinciale, il est membre du comité de directeurs du réseau stratégique FRQNT SEVE. Il est aussi réviseur et éditeur pour des journaux internationaux de son domaine. Le professeur Germain s’intéresse aux mécanismes cellulaires qui gouvernent la réponse de défense dans les plantes. Ce sujet est la thématique de la Chaire de recherche du Canada dont il est titulaire. Il est l’auteur d’une quarantaine de publications scientifiques dans son domaine d’expertise. En plus de ses travaux très spécialisés, le professeur Germain est très impliqué dans la diffusion grand public, notamment sur le cannabis; il est d’ailleurs l’un des instigateurs du nouveau baccalauréat en biochimie – profil cannabis de l’UQTR.
Vice-doyenne à la recherche – secteur sciences humaines et sociales
Chantal Plourde (Ph. D. en criminologie) est professeure titulaire au Département de psychoéducation de l’UQTR. Elle est chercheuse au sein de l’équipe Recherche et intervention sur les substances psychoactives – Québec (RISQ), à l’Institut universitaire sur les dépendances (IUD) et directrice adjointe du Centre international de criminologie comparée (CICC). Elle est également membre de deux partenariats recherche-communauté : Saisir et soutenir les processus de (ré)intégration sociocommunautaire chez les jeunes judiciarisés de 16 à 35 ans – (RÉ)SO 16-35 ainsi que Accès au droit et à la justice (ADAJ).
Ses recherches portent sur les processus de réinsertion sociocommunautaire et sur les processus d’adaptation culturelle, d’implantation et d’évaluation des programmes d’aide pour les personnes ayant des difficultés avec leur consommation de substances psychoactives. Elle s’intéresse également aux stratégies visant à soutenir et accompagner les membres de l’entourage de personnes ayant une dépendance. Depuis 2002, elle a aussi mené plusieurs travaux de recherche en collaboration avec les communautés autochtones. C’est dans cet univers extrêmement formateur qu’elle continue d’apprendre et de se développer comme chercheuse, là où coconstruction, confiance, savoir-être et ouverture sont au cœur des processus.