Le 21 février 2024, le Vice-rectorat à la recherche et au développement (VRRD) tenait la Journée de la recherche intersectorielle, une activité qui a réuni une centaine de chercheurs, étudiants et étudiantes de cycles supérieurs, stagiaires postdoctoraux et employés œuvrant en soutien à la recherche, à l’Auditorium Ludger-Duvernay.
Cet événement de mobilisation des connaissances avait pour but de lever le voile sur un ensemble de défis, de réalités et d’expériences propres à la recherche intersectorielle. La richesse de la programmation et la générosité d’une quinzaine de panélistes à partager leurs expériences dans ce domaine a permis d’atteindre cet objectif avec grand succès. À cette occasion, l’UQTR a aussi eu l’honneur d’accueillir les directrices scientifiques des trois Fonds de recherche du Québec (FRQ) : Mmes Louise Poissant, Société et culture, Janice Bailey, Nature et technologies, et Carole Jabet, Santé, ainsi que la directrice des grands défis de société, Mme Marie-Pierre Cossette.
Comme l’a mentionné le vice-recteur à la recherche et au développement, M. Sébastien Charles, dans son mot d’ouverture, « Avec la nature complexe des enjeux de société, il est de la responsabilité des universités d’orienter la recherche vers une approche qui fait appel et qui met véritablement à contribution des connaissances et des pratiques issues de différents secteurs du savoir. Une seule discipline ne peut pas donner une réponse; la bonne réponse aux problèmes d’aujourd’hui. Le regard croisé de deux, voire trois secteurs de recherche, permet de développer de nouvelles façons de voir le monde et de proposer des solutions durables et jusque-là inédites ».
La réalisation de la recherche menée en intersectorialité ne se fait toutefois pas sans défis. « Nous en sommes encore au début. Il n’y a pas de mode d’emploi. Chaque projet est différent. Le défi pour les chercheurs est de se trouver un langage commun », a précisé Mme Louise Poissant, directrice scientifique du Fonds Société et culture. Sa collègue du secteur Nature et technologies, Mme Janice Bailey, a abondé dans le même sens en soulignant l’importance de prendre le temps de monter les projets qui s’inscrivent dans cette démarche. Cela demande en effet beaucoup de dialogue entre les chercheurs ». Selon la directrice scientifique du Fonds de recherche en santé, Mme Carole Jabet, « la recherche en santé s’inscrit déjà dans une approche pluridisciplinaire depuis longtemps. Les problèmes de santé sont rarement isolés, comme on ne le sait que trop. La recherche intersectorielle permettra d’élargir encore plus les horizons, et éventuellement de contribuer au mieux-être de la population ».
À l’issue de cette journée marquée au sceau du plaisir et d’une énergie débordante qui ont dynamisé les échanges, tout au long de l’événement, le vice-recteur Charles a repris la parole pour inviter nos chercheurs à se mobiliser encore davantage autour de projets intersectoriels audacieux afin d’offrir de nouvelles réponses aux défis compliqués du monde dans lequel nous vivons. Il a rappelé que la recherche intersectorielle constitue l’une des façons pour les universités d’accroître leur impact auprès des communautés qu’elles desservent, principalement dans les grands domaines de l’activité sociale, comme ceux de la santé, de l’éducation, du travail, du territoire et de la transition énergétique.
À l’instar de la Journée d’études sur l’innovation sociale (25 janvier 2024), la Journée de la recherche intersectorielle a révélé une fois de plus la forte capacité novatrice de la communauté de recherche de l’UQTR. L’intensification de la recherche intersectorielle à l’UQTR laisse entrevoir des retombées sans précédent dans les milieux. Le VRRD est déjà à pied d’œuvre pour organiser d’autres activités qui viseront à stimuler, en 2024/25, la mobilisation et le maillage des chercheurs autour de nouveaux projets de recherche intersectoriels.