La trapéziste Mariève Hémond s’envole vers sa nouvelle vie de sage-femme

Par : Serge Boudreau, le 28 juin 2013.
Catégories : Étudiants, Nouvelles
Mots-clés: Gagnon, Hémond, naissance, Nicolet, oser, pratique sage-femme, sage-femme, vie

Elle remporte le premier prix de 20 000$ de l’émission Oser une autre vie

Lancée dans l’action de la Maison de naissance de la Rivière de Nicolet durant 48 heures, la trapéziste Mariève Hémond est parvenue à prouver à sa mentore Jessica Thompson, sage-femme, et au public de l’émission Oser une autre vie qu’elle avait toutes les aptitudes nécessaires pour prendre son envol vers cette nouvelle vie.

Mariève Hémond est étudiante au baccalauréat en pratique sage-femme de l’UQTR. (Photo Annie Brien)

Mariève Hémond amorçait sa première année au programme de baccalauréat en pratique sage-femme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), lorsqu’une recherchiste lui a offert de relever le défi d’un tout nouveau magazine télévisé. Cette trapéziste de carrière, âgée de 32 ans, allait devoir vivre durant 48 heures dans la peau d’une sage-femme. Comme vous pourrez le constater en visionnant le résumé d’une vingtaine de minutes de son expérience, elle a dû travailler sans filet.

«J’étais toujours face à l’inconnu tout au long de mon expérience. J’avais déjà débuté mon baccalauréat, mais je n’avais jamais vécu de stage pratique en maison de naissance. J’ai bien aimé mon expérience. Le prix de 20 000$ remporté le 24 juin va me permettre de pouvoir couvrir tous mes frais de scolarité et mes nombreux déplacements», a commenté l’étudiante de l’UQTR qui est actuellement en stage pratique à la Maison de naissance de Pointe-Claire.

Mariève Hémond a rapidement constaté l’effet positif de son passage au petit écran. «Les gens que je rencontre dans la cadre de mon stage en pratique sage-femme disent m’avoir vu à la télé. Les autres filles du programme à l’UQTR étaient bien fières de moi», a indiqué l’étudiante qui réside à Montréal.

Cette expérience aura été une belle occasion de vulgariser la pratique sage-femme. Il est très rare de pouvoir entrer dans l’intimité d’une chambre de naissance et de suivre au quotidien une sage-femme. Le concept et les nombreux commentaires positifs qu’il a suscité font dire à Raymonde Gagnon, directrice du programme de pratique sage-femme de l’UQTR qu’il s’agit là «d’une très belle façon de vulgariser notre profession auprès du grand public.»

Forte de cette expérience, Mariève a complété deux des trois trimestres de formation qui sont donnés sur le campus de l’UQTR. Les six autres se dérouleront au contact des sages-femmes, des familles et des nouveaux-nés. Elle a déjà un bel élan qui la propulsera vers sa nouvelle vie.