L’équipe de Marie-Claude Blais, professeure au Département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), est à la recherche de volontaires pour répondre à un sondage visant à mieux connaître les besoins des couples qui vivent l’expérience du cancer. Les résultats permettront de développer des interventions psychosociales destinées aux couples pour les aider à s’adapter aux impacts du cancer à chacune des étapes de la maladie.
Pourquoi s’intéresser aux couples en contexte de cancer?
«Quand on fait face à un événement stressant comme le cancer, la vie de couple peut s’avérer une aide précieuse pour se soutenir l’un et l’autre et relever les nombreux défis reliés à la maladie», explique la professeure Blais. Parallèlement, en raison du stress et des changements que le cancer impose dans la vie de la personne atteinte et du partenaire, la majorité des couples doit faire certains ajustements, notamment dans sa façon de communiquer, de gérer les tâches du quotidien, de prendre des décisions ensemble, de vivre l’intimité, etc.
«Les données scientifiques nous indiquent que les deux partenaires du couple s’influencent dans la façon dont ils font face à la maladie. Par ailleurs, le soutien qu’ils s’apportent a un impact sur la qualité de leur adaptation à la maladie et sur leur relation de couple. En d’autres mots, on a avantage à outiller les deux partenaires pour se soutenir l’un et l’autre et favoriser leur bien-être en tant que couple», précise la professeure Blais.
Nous vous invitons à consulter le reportage diffusé le 26 novembre 2014 à Radio-Canada Mauricie
Qui sont les volontaires recherchés?
Vous pouvez participer à ce sondage, que vous soyez la personne qui vit le cancer ou le partenaire de cette personne. Il n’est pas nécessaire que les deux partenaires du couple participent à l’étude.
o Être âgé de 18 ans et plus
o Avoir reçu un diagnostic de cancer depuis au moins 2 mois et moins de 3 ans ou être le conjoint de cette personne
o Être en couple (quel que soit le sexe des partenaires)
o Habiter ensemble depuis au moins 1 an
o Résider dans la région de la Mauricie-Centre du Québec OU de la Capitale-Nationale
À quoi serviront les résultats de ce sondage?
«À cette étape-ci, nous cherchons à identifier les besoins prioritaires des couples qui vivent l’expérience du cancer, à toute étape de la maladie. Nous voulons aussi voir dans quelle mesure les services actuels en milieux hospitaliers et communautaires répondent ou non à ces besoins. Enfin, nous voulons connaître les préférences des participants quant aux modalités des interventions et ressources à développer. Par exemple, préfèrent-ils des interventions en face à face ou en ligne? Ces résultats nous permettront de développer des outils qui correspondent de près aux besoins et aux préférences exprimés par les personnes qui vivent la maladie.»
En quoi consiste la participation à ce sondage
Vous pouvez y répondre par téléphone ou en ligne, à votre choix. Votre participation nécessitera environ 30 minutes de votre temps. Après avoir répondu à un court questionnaire sociodémographique, vous répondrez à un questionnaire d’environ 30 questions visant à connaître vos besoins et la réponse que vous avez reçue à ces derniers, de même que vos préférences en matière d’interventions psychosociales à développer pour mieux répondre à ces besoins.
Vous aimeriez participer?
Pour avoir plus d’information ou participer à la recherche par téléphone, veuillez contacter l’assistante de recherche au numéro sans frais suivant : 1 844 656-5777
Pour participer à la recherche en ligne, consultez le lien électronique suivant :
https://www.questionnaires.fss.ulaval.ca/couples-besoins-preferences-cancer/
Cette étude est en cours jusqu’à la fin mai 2015.
L’équipe de recherche à l’origine de ce projet
Les deux principales chercheuses qui mènent ce projet sont membres de l’Équipe de recherche de la Maison Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs (ERMOS). Marie-Claude Blais est psychologue au sein de l’Équipe d’oncologie psychosociale du CHU de Québec et professeure au Département de psychologie de l’UQTR. Louise Picard est professeure à l’École de service social de l’Université Laval. Ce projet a été approuvé par les comités d’éthique de la recherche du CHU de Québec ainsi que des Centres de santé et services sociaux de Trois-Rivières (CSSSTR) de Québec Nord et de la Vieille Capitale.