L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a accueilli au cours des derniers jours une délégation composée de membres de la haute direction de l’Université de Limoges (UL), située en France.
Assis de gauche à droite: Jacques Christen, directeur général de la Fondation de l’UL, Sylvain Benoit, directeur du Bureau des relations internationales de l’UQTR, Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR, Vincent Gloaguen, vice-président délégué du Conseil scientifique de l’UL, Daniel Montplaisir, professeur au Département de chimie et de physique de l’UQTR. Debout, de gauche à droite: Pierre-Henri Elchinger, premier finissant en doctorat en cotutelle UQTR-UL, Rachida Zerrouki, professeur et responsable de la maîtrise en double diplomation UQTR-UL, Amel Hadj Bouazza, diplômée de l’UL et chargée de cours à l’UQTR, Pierre-Antoine Faugeras, premier finissant au doctorat en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques en cotutelle UQTR-UL, Cécile Lapeyre, chargée de projet à la direction de coopération internationale de l’UL et François Brouillette, professeur au Département de chimie et de physique de l’UQTR.
Par cette visite, les deux parties souhaitaient renforcer leur accord de coopération scientifique, signé en 2009, et solidifier leur nouvelle entente de bidiplomation. Du 15 au 20 juin derniers, plusieurs activités ont permis aux invités européens de découvrir l’UQTR et différentes entreprises de Trois-Rivières.
Une visite prometteuse
Parmi les avantages issus de la collaboration entre les deux universités figurent la facilitation des échanges étudiants, la réalisation de cotutelles de thèses ainsi que la coopération en recherche dans le domaine des sciences et génie des matériaux lignocellulosiques (SGML), incluant la création d’une chaire de recherche partagée.
Le directeur du Bureau des relations internationales de l’UQTR, M. Sylvain Benoit, exprime en ces mots les possibilités qu’offre un tel partenariat : «Il s’agit pour nous d’une coopération déjà très fructueuse avec un partenaire d’exception, que nous souhaitons élargir à plusieurs domaines et autres activités allant de la recherche à la mobilité, et même jusqu’à des universités d’été.»
À l’origine de cette entente interuniversitaire, le professeur François Brouillette, du Département de chimie et physique de l’UQTR, abonde dans le même sens : «La complémentarité des expertises et des intérêts de recherche entre les deux universités, et même entre les deux régions, est garante de la réussite à long terme de cette collaboration.»
Le fruit de cette association entre l’UQTR et l’UL est déjà palpable au sein de la communauté universitaire trifluvienne. Récemment, les quatre premiers finissants de la maîtrise en SGML en bidiplomation ainsi que les deux premiers finissants en thèses cotutelles en SGML ont reçu leur diplôme.
Des invités de marque
Lors de la visite en sol trifluvien, l’Université de Limoges était représentée par M. Vincent Gloaguen, vice-président délégué du Conseil scientifique – Politique de valorisation de la recherche, Mme Rachida Zerrouki, professeure responsable de la maîtrise en double diplomation et porteuse du projet UNIQLIM (Échange Université du Québec à Trois-Rivières – Université de Limoges), M. Jacques Christen, directeur général de la Fondation partenariale, ainsi que Mme Cécile Lapeyre, ingénieure projets à la Direction de la coopération internationale.
UL : une université de proximité
L’Université de Limoges a été fondée en 1968 et est reconnue comme une université de proximité à taille humaine. En 2013, elle compte près de 14 500 étudiants (dont 2000 provenant de l’extérieur de la France), 1046 enseignants et enseignants-chercheurs, 725 employés administratifs et techniques ainsi que 354 programmes de formation initiale diplômante.
Bureau des relations internationales de l’UQTR
Chaque année, le Bureau des relations internationales de l’UQTR accueille, en moyenne, 25 délégations provenant de 16 pays. Il a pour mandat d’agir comme interlocuteur unique auprès des partenaires internationaux de l’Université. Il assume également le démarchage, l’encadrement et la gestion financière des ententes de partenariat. De plus, il développe des projets élargissant le bassin de formation de l’Université, il favorise l’accès à de nouvelles clientèles et est proactif au sein des divers réseaux de coopération internationale.