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Vécu partagé, spécificité identitaire et exercice contemporain de la psychoéducation en contexte québécois

– Sonia Daigle a soutenu sa thèse de doctorat en psychoéducation –

Le blogue d’information En Tête de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) présente le résumé de thèse de doctorat en psychoéducation de Mme Sonia Daigle, intitulée «Vécu partagé, spécificité identitaire et exercice contemporain de la psychoéducation en contexte québécois».

Sonia Daigle, étudiante au doctorat en psychoéducation. (Photo Annie Brien)

Sonia Daigle, étudiante au doctorat en psychoéducation. (Photo Annie Brien)

Au Québec, à compter des années 1990, de nombreuses professions du domaine psychosocial font face à la nécessité de résoudre différents enjeux relatifs à la spécificité de leur contribution professionnelle. En 2011, Renou affirme que le vécu partagé, traditionnellement perçu comme le socle de l’intervention psychoéducative, est au premier rang des référents psychoéducatifs les plus remis en cause par l’évolution des conditions juridiques, administratives et environnementales aujourd’hui rattachées à l’exercice de la psychoéducation.

En lien avec ces considérations, dans quelle mesure le vécu partagé est-il encore de nos jours le fondement de la spécificité identitaire des psychoéducateurs et psychoéducatrices? Quelle conception ont-ils aujourd’hui du vécu partagé? Quels usages en font-ils? Comment se représentent-ils la spécificité de leur profession? Dans quelle mesure la définition de la profession statuée par l’OPPQ est-elle représentative de la pratique contemporaine de ses membres? Les opinions émises par les participants et les répondants démontrent que le consensus existant à l’effet que le vécu partagé serait toujours le socle sur lequel repose la singularité de la psychoéducation est en voie de rupture. Évolution ou mutation? Afin de préserver un caractère distinctif à leur profession, les membres de l’OPPQ devront, selon nous, prendre conscience de la portée des enjeux identitaires liés aux résultats obtenus sur le devenir de leur profession. Ils devront également contribuer activement au processus de renouvellement de ce qu’ils ont en commun qui les distingue des professions apparentées du domaine psychosocial et témoigner de cette spécificité dans leurs milieux de travail respectifs.

De gauche à droite: M. Marcel Renou, Ph. D., M. Pierre Potvin, Ph. D., M. Michel Rousseau, Ph. D., Mme Sonia Daigle, étudiante, Mme Caroline Couture, Ph. D., et Mme Line Leblanc, Ph. D. (Photo Annie Brien)

De gauche à droite: M. Marcel Renou, Ph. D., M. Pierre Potvin, Ph. D., M. Michel Rousseau, Ph. D., Mme Sonia Daigle, étudiante, Mme Caroline Couture, Ph. D., et Mme Line Leblanc, Ph. D. (Photo Annie Brien)

Membres du jury d’évaluation

Mme Caroline Couture, Ph. D., directrice de recherche
Professeure, Département de psychoéducation
Université du Québec à Trois-Rivières

M. Marcel Renou, Ph. D., codirecteur de recherche
Université de Montréal

M. Pierre Potvin, Ph. D., président du jury
Université du Québec à Trois-Rivières

M. Michel Rousseau, Ph. D., évaluateur interne
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Line Leblanc, Ph. D., évaluatrice externe
Professeure, Université du Québec en Outaouais