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Filtre adsorbant à base de nanofibres électrofiléeS pour le traitement des eaux de procédés d’usines papetières

– Ichrak Lakhdhar a soutenu sa thèse en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques –

Le blogue d’information En Tête de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) présente le résumé de thèse de doctorat en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques, intitulée «Filtre adsorbant à base de nanofibres électrofiléeS pour le traitement des eaux de procédés d’usines papetières».

Dans le contexte de la rationalisation de la consommation d’eau fraîche et la réduction de la charge polluante, l’industrie papetière doit développer des stratégies pertinentes de recyclage des eaux de procédés, afin de rencontrer les restrictions gouvernementales et assurer une utilisation durable de l’eau. Dans ce contexte, le développement d’un procédé d’adsorption comme technologie de traitement avancée des effluents s’avère une avenue pertinente. L’utilisation d’adsorbants naturels à faible coût pour remplacer les matériaux adsorbants traditionnels de source pétrolière constitue une alternative prometteuse et avant-gardiste. Ces adsorbants permettront d’améliorer la qualité de l’effluent actuellement généré et favoriser  sa recirculation partielle dans l’usine. Toutefois, certains contaminants doivent être obligatoirement éliminés par cette technologie avant la recirculation. Parmi eux, les métaux lourds sont ciblés, car leur présence peut affecter l’opération des  équipements de production et à la qualité finale du papier. De plus, leur évacuation dans l’environnement aura un impact nocif sur la santé de l’écosystème.

Cette thèse vise principalement à (i) développer des membranes de nanofibres électrofilées à base d’un biopolymère naturel à faible coût, «le chitosane», pour l’élimination efficace des métaux lourds par adsorption, (ii) évaluer les performances d’adsorption de ces nanofibres vis-à-vis des ions métalliques modèles, et (iii) optimiser leur pouvoir adsorbant.

De gauche à droite: Jonathan Gagnon (UQAR), Patrice Mangin (UQTR), Ichrak Lakhdhar, étudiante, Bruno Chabot (UQTR), François Brouillette (UQTR), et André Lajeunesse (UQTR).

Thèse de doctorat soutenue le 20 décembre 2016

Membres du jury

Bruno Chabot, Ph. D., directeur de recherche
Professeur, Département de génie chimique
Université du Québec à Trois-Rivières

Patrice Mangin, Ph. D., codirecteur de recherche
Professeur, Département de génie chimique
Université du Québec à Trois-Rivières

François Brouillette, Ph. D., président du jury
Professeur, Département de chimie, biochimie et physique
Université du Québec à Trois-Rivières

André Lajeunesse, Ph. D., évaluateur interne
Professeur, Département de chimie, biochimie et physique
Université du Québec à Trois-Rivières

Jonathan Gagnon, Ph. D., évaluateur externe
Professeur, Département de biologie, chimie et géographie
Université du Québec à Rimouski