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Coronavirus : Remettre les pendules à l’heure

Depuis quelques semaines, un véritable raz-de-marée s’abat sur le Web. Le nouveau coronavirus (2019-nCoV, ou Covid‑19) suscite en effet l’inquiétude des internautes, dont les commentaires laissent présager une apocalypse biologique sans précédent. Bien que les enjeux de santé publique doivent toujours être pris au sérieux, il semble que la peur du virus soit désormais plus contagieuse que le virus lui-même. En ce sens, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) considère que quelques rappels s’imposent.

Bien qu’on ait parlé abondamment du coronavirus dans les médias et sur Internet, les craintes suscitées par ce dernier semblent excessives si l’on considère le contexte dans lequel l’UQTR se trouve.

Les organismes de la santé publique sont les seules autorités crédibles

Les informations qui circulent à propos du coronavirus sont nombreuses. Pourtant, seuls les faits qui émanent des organismes de santé publique, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, ou encore l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), doivent être pris au sérieux.

Informez vos unités de l’endroit où vous vous trouvez

En tant que maison d’enseignement dotée d’un réseau international, l’UQTR encourage les membres de sa communauté à participer à des activités académiques partout à l’étranger. Dans ce contexte, il apparaît important que les participants à de telles activités partagent leur itinéraire avec les responsables de leur unité. Dans le cas où une situation anormale surviendrait ailleurs dans le monde, les autorités de l’Université doivent être en mesure de déterminer si certains de ses membres peuvent en subir les conséquences. Un formulaire de déclaration est disponible ici. Un formulaire est également disponible pour les activités de groupe. Il se trouve aussi une multitude d’informations relatives à la sécurité à l’étranger ainsi que des conseils d’usage à prendre en considération avant le départ et durant le séjour sur le site du Bureau des relations internationales. Une liste de liens utiles est aussi disponible dans la section sur les ressources supplémentaires.

Aucun étudiant n’est porteur du virus

Bien que le même vent de paranoïa qui a balayé le Web ne se soit pas abattu sur l’UQTR, certains membres de la communauté universitaire ont commencé à regarder les étudiants d’origine asiatique d’un œil… différent. Une attitude à la fois regrettable et non fondée. Une simple discussion avec eux suffit à le démontrer.

« Je suis né en Chine, et j’ai vécu là-bas jusqu’au lycée. Or, je n’y suis pas retourné depuis 2018. Personnellement, je n’ai pas été victime de discrimination, mais j’ai des amis dans d’autres villes qui affirment avoir été traités injustement. C’est très frustrant. J’espère que les gens se rendent compte qu’être Asiatique ne signifie pas être porteur du virus », soutient Chentian Zhang, étudiant en arts visuels.

« Non seulement je ne suis pas originaire de Chine, mais en plus, je n’y suis jamais allée! Je pense qu’il ne faut pas perdre son temps à s’inquiéter pour un virus qui ne présente pas de risque de mortalité pour la plupart des gens. Les personnes qui l’ont contracté avaient récemment séjourné en Chine, alors c’est assez bête de craindre les Asiatiques pour une problématique liée aux déplacements. C’est même irrespectueux! », renchérit Rushelyn Mauricio, étudiante en kinésiologie.

« Pour ma part, je suis originaire de Chine, mais je n’y suis pas retourné depuis mon adoption il y a 25 ans. Je suis gênée pour ceux qui croient que tous les Asiatiques sont porteurs du virus. Les gens devraient s’instruire. Ça m’attriste vraiment de savoir que certains ont cette mentalité », déplore Marie-Kim Bernard, étudiante au diplôme d’études supérieures spécialisées en thérapie du sport.

En cette saison du rhume et de la grippe…

Bien que le coronavirus vole la vedette aux autres agents infectieux, il n’en demeure pas moins que nous traversons actuellement une saison du rhume et de la grippe. Aussi, l’Agence de la santé publique du Canada recommande de prendre plusieurs mesures pour réduire la propagation de ces virus. Il est ainsi conseillé :

  • d’éviter de se toucher le visage ;
  • de se laver les mains souvent ;
  • de tousser ou d’éternuer dans le creux de son coude ;
  • et de nettoyer régulièrement les surfaces touchées par de nombreuses personnes, comme les téléphones, les poignées de porte et les télécommandes.